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42e assises de la presse francophone |
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Les travaux des 42es assises de la presse francophone ont débuté le 1er juin à Rabat (Maroc) sous le thème «La responsabilité politique et sociétale des médias» avec la participation de près de 300 journalistes et professionnels des médias venus de cinquante pays, dont la délégation algérienne dirigée par Amer Oumalou, président de la section algérienne et vice-président international pour le Maghreb de l’Union de la presse francophone (UPF). Participent également à ces travaux les ministres de la Communication du Maroc, de la Mauritanie et du Congo, l’ambassadeur du Cameroun au Maroc, porteur d’un message du ministre camerounais de la Communication, et Jean Miot, président de la section française de l’UPF et ex-président directeur général de l’Agence France presse (AFP), porteur lui aussi d’un message de Jean-Pierre Raffarin, ex-Premier ministre français.
Après l’ouverture solennelle des travaux, Jean Kouchner, journaliste et professeur associé à l’université de Montpellier 1, a relevé huit contradictions. «Doit-il y avoir un curseur, c’est-à-dire une limitation peu ou prou de l’indépendance des médias ?» s’est-il demandé. Et d’ajouter que «force est de constater que cette indépendance est limitée dans de trop nombreux endroits : censure et autocensure, interdictions d’éditer, conditionnement des aides aux médias, dépendance du marché, concentration des médias, privation de liberté à des éditeurs ou des journalistes –170 journalistes sont emprisonnés dans le monde à ce jour et 12 autres tués depuis le début de l’année – sont des éléments et des réalités plus ou moins présents dans différents pays». «La quatrième contradiction concerne la démocratie d’opinion (…) Pour ma part, je pense qu’il est nécessaire d’affirmer sans aucune ambiguïté la nécessité de la plus grande liberté d’éditer, quelle que soit l’orientation politique que le média refléterait, à condition, bien entendu, de respecter les principes généraux des droits de l’homme, notamment la lutte contre les discriminations ethniques, racistes ou religieuses», a-t-il ajouté.
Les journalistes algériens participent activement, aux côtés de leurs confrères, aux différents ateliers, échangeant expériences et assistant aux débats. C’est hier que les membres du comité international de l’UPF, composé des présidents de section de différents pays et des vice-présidents internationaux, ont intervenu, chacun exposant l’expérience de son pays. Notre vice-président international Amer Oumalou a fait un exposé sur l’état des lieux de la presse algérienne, son évolution et souligné l’apport et l’aide conséquente de l’Etat pour l’ensemble des médias algériens. Pour ce qui est du thème retenu pour ces assises, il a ajouté que «l’indépendance de la presse et la responsabilité politique et sociétale des éditeurs et journalistes ne peuvent pas être forcément opposés».
Le comité international a émis le vœu que les prochaines assises se tiennent en Algérie.
De Rabat, Mounir Abi
Journaliste : métier à hauts risques
Un appel solennel aux Chefs d’Etat francophones lancé par Hervé Bourges
Les 36èmes Assises de l’Union internationale de la Presse francophone, se sont tenues à Ouagadougou (Burkina Faso) du 16 au 21 novembre 2004 sur le thème « la protection des journalistes. S’adressant à Abdou Diouf, les participants en ont profité pour lancer un Appel solennel aux gouvernants pour qu’une nouvelle Convention internationale vienne garantir la sécurité des journalistes.
En présence d’Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie et par la bouche d’Hervé Bourges, qui avait été réélu peu avant par acclamations à la Présidence de l’UPF, cette Organisation non Gouvernementale basée à Paris et regroupant plus de 3000 journalistes répartis sur les cinq continents, a réclamé dimanche 21 novembre depuis Ouagadougou une initiative diplomatique sans précédent pour renforcer la sécurité des journalistes : « Face à la dégradation manifeste des conditions de travail des journalistes en mission périlleuse, et particulièrement en zones de conflits, l’Union appelle solennellement la Francophonie dans son ensemble à soutenir l’élaboration d’une nouvelle convention internationale spécifique sur la sécurité et la protection des journalistes, incluant si nécessaire l’adoption pour les journalistes d’un emblème de presse reconnu mondialement, afin de garantir à plus long terme un exercice plus sûr et protégé de leur mission. »
Pour sa part, l’UPF s’est engagée à poursuivre sa collaboration avec les organisations signataires de la déclaration de Genève du 21 septembre 2004, et en particulier à soutenir : - « toute action visant à réduire les risques auxquels le personnel des médias est exposé dans les zones de conflits ,
toute initiative destinée à rappeler aux gouvernements de respecter et faire respecter leurs obligations résultant du droit international et des législations nationales,
toute démarche permettant d’ouvrir des enquêtes indépendantes transparentes, et approfondies sur les incidents inexpliqués ayant provoqué la mort ou la disparition de journalistes, enquêtes diligentées avec une volonté de résultat,
toute occasion de renforcer le dialogue entre les journalistes, les organisations de médias, les ONG, les gouvernements, les forces militaires et de sécurité, pour promouvoir des mesures concrètes pour réduire les risques auxquels les journalistes sont quotidiennement confrontés. »
De plus en plus de journalistes tués, blessés, menacés
Les 36èmes Assises, tenues à Ouagadougou, ont été en effet particulièrement marquées par les témoignages terribles exprimés par certains journalistes présents, qui ont évoqué les atteintes directes à leur sécurité et à leur liberté de travailler, en particulier dans des situations de guerre civile, de conflits ou d’interventions militaires internationales. Le sort des journalistes en Serbie lors des frappes de l’OTAN a été évoqué avec force par Aleksandar Mitic, correspondant de l’AFP à Belgrade, des expériences directes de violences et d’intimidation furent rapportés d’Irak, tandis que les journalistes ivoiriens présents aux Assises purent décrire des cas précis et récent d’incendies de journaux d’opposition, d’attaques contre les journalistes, d’interdiction de diffusion pour des journaux reconnus et respectés, de part et d’autre de la ligne de pacification maintenue par les forces mandatées par les Nations-unies, et en particulier françaises.
Le Prix de la Liberté d’Expression à deux titres ivoiriens
C’est ainsi que l’Union a également décidé d’attribuer le Prix annuel de la Liberté d’Expression à deux journaux récemment victimes d’un saccage de leurs locaux, suivi d’incendie et de violences à l’encontre des journalistes : le « Patriote » (journal proche de l’opposition ivoirienne, dont la rotative a en outre été détruite, et le quotidien indépendant « 24h », lui aussi pillé, saccagé, brûlé. Ce prix, soutenu par l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, TV5 et RFI, permet à l’UPF d’apporter aux confrères ainsi frappés un premier soutien financier et moral à la fois.
Mais la Côte d’Ivoire et loin d’être le seul territoire où les journalistes sont menacés, et c’est pourquoi l’Appel de Ouagadougou pourrait être l’occasion d’une prise de conscience salvatrice. Bon début en tous les cas : Abdou Diouf a paru partager en profondeur les préoccupations de l’Union, et il a accueilli favorablement l’idée d’un nouvel instrument juridique international : « sa mise en œuvre permettrait de réaffirmer avec plus de force la nécessité de cette protection, de compléter le dispositif existant, et de poser le problème essentiel de la mise en œuvre effective et de la sanction du droit »... La machine est donc lancée...
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Hervé Bourges inaugure l’été algérois
Un visiteur de marque et des températures estivales
Le mercure est monté jusqu’à 35° Celsius à Alger en ce week-end du 8 mai où l’Algérie commémorait les massacres de Sétif de 1945. Mais les jeunes Algérois avaient déjà l’esprit à la détente et quelques hôtes de marque profitaient aussi du soleil.
Les bateaux de pêche n’étaient pas seuls à sortir
Difficile de montrer mieux que par quelques photos les loisirs qui ont occupé les jeunes Algérois au cours du dernier week-end : les fortes températures les ont conduits au bord de la mer, où on les a retrouvés, selon leurs moyens, en jet-ski, en hors-bords, ou au bord de la plage...
C’est en effet un avant goût d’été à la fin de cette première décade de mai... Ici à La Madrague, près d’Alger, les habitués du Cercle Nautique ou de la Perle Bleue se régalaient au soleil des crevettes grillées et des poissons fraîchement péchés... On distinguait même quelques personnalités, comme Hervé Bourges, ancien président de France Télévision, et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel français, désormais président d’honneur de l’Union de la Presse Francophone, et très vieil ami de l’Algérie.
Hervé Bourges et Amer Oumalou
L’occasion pour lui d’évoquer avec quelques journalistes algériens amis, et Amer Oumalou, Président de l’Union des Journalistes francophones algériens, ou encore Mohamed Chawki Hamraoui, ancien Ministre de la Communication et ancien Président de l’ENTV, les moments passés en cette même Madrague, voici quelques décennies, dans les années qui suivirent l’Indépendance.
Observer une société algérienne en mutation
La société algérienne a profondément changé depuis lors, et la Madrague en est l’image, avec la multiplication des habitations construites autour du vieux port, la multiplication des restaurants aussi... Mais les mêmes fondamentaux sont là : "qualité du poisson, bonheur de déjeuner au soleil, formidable jeunesse d’un peuple assoiffé de vie...". La suite de ses observations sur les mutations de la société algérienne, Hervé Bourges la réservera à ses interlocuteurs du week-end, notamment Azzedine Mihoubi, Ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, ministre délégué aux affaires africaines et maghrébines, Chérif Rahmani, Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme, et surtout Si Abdelhâtif Rahal, Conseiller du Président Abdelaziz Bouteflika
Couleurs chantantes de la Madrague
Autant de rencontres qui lui permettront d’évoquer la nécessité d’adapter la communication algérienne au monde moderne, et à la nouvelle donne, juridique, économique, sociale, qu’induisent les Nouvelles Technologies de Communication et d’Information
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Union de la presse francophone section algérie 1991/2010
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